vendredi 7 août 2015

Paz Vega


Que voulez-vous qu'on vous dise, au juste ? C'est comme ça. C'est trop court. C'est vrai. Mais c'est toujours trop court, et ça le sera toujours. Non ? Imaginez un seul instant, pauvres fous, et misérables folles, que la victoire de ce qui s'annonce là soit amenée à durer. La chose serait tout bonnement impossible, qui impliquerait la libération de telle énergie redoutable que nous ne connaissons pas, qu'il vaut mieux ne pas chercher à connaître - au reste - dans l'intérêt de la continuation immédiate, disons dans un délai de quinze nuitées, de notre propre existence matérielle. En d'autres termes, la violence que recèle tout ça - sans parler expressément ni de sauvagerie, ni de bestialité, ni de vérité profonde - doit demeurer hors de notre portée, hors de notre maîtrise rationnelle afin que ce monde continue, c'est-à-dire continue au-delà de notre propre mort, soit celle de tous les autres. Un sacrifice, en somme. Ce qu'est la danse, ce qu'elle indique. De loin, certes. Mais de près aussi. Tellement et douloureusement et insupportablement près.

Bon, sinon, pour ceux que cela titille outre-mesure, Strip-tease, art de l'agacement, de Laurent de Sutter, est toujours disponible aux éditions du Murmure. L'ouvrage nous apparaît, disons-le franchement, un peu limité : fondamentalement historique, sociologue, savant, etc, bref science-humanisé, dispersé et spécialiste. Il ne manque, néanmoins, ni de style ni de drôlerie épisodique. Et puis, la limite ne saurait apparaître, en matière de strip-tease, intégralement rédhibitoire, n'est-il pas vrai ? En outre, comme on est pas chien, et que bordel, vraiment ! c'est l'été, nom de dieu ! voilà ci-dessous l'intégrale de ce truc manesque de la Mala Rodriguez sur laquelle Paz Vega faisait, voilà déjà quinze ans (aïe !) son sacré numéro de principe de plaisir déchaîné, dans Lucia y el sexo

Enjoy, girls and boys.
Enjoy and cry.

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